Communiquer autrement : la digitalisation des concerts et festivals

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Tribune de Mia Kraitsowits et Christophe Sousa, Dooweet Agency : tout artiste a le droit de réussir sa campagne promotionnelle, quels que soient son expérience et son budget.

#JaimeLaCom

 Le monde du spectacle est souvent le premier touché lorsqu’il y a des catastrophes sanitaires ou sécuritaires.

Mia Kraitsowits & Christophe Sousa, Dooweet Agency.

En ces temps de coronavirus, la culture est loin d’être au beau fixe. Privés de nos billets de cinéma et penchant pour les plateformes de streaming et autres supports numériques, il est vrai que nous avons préféré regarder le virus de loin, depuis chez nous. Il en est de même pour la musique : fini les concerts et vive les achats en ligne pour savourer de nouveaux titres seuls sur notre canapé et applaudir les NRJ Music Awards sans même avoir à se déplacer. Même si, il faut le reconnaitre, la Covid nous a donné des envies de vivre en autogestion, loin de la ville, de remanger local et de saison, la pandémie nous a aussi inculqué l’instantané, le « à distance », « à empoter », le « sans contact » donc finalement, rien de mieux qu’un bon Printemps de Bourges en ligne en scrollant sur Uber Eats.

Avec le confinement et les nouvelles habitudes de consommation, l’offre s’adapte à une société qui change et qui regarde en direction de demain.

L’histoire de la consommation a prouvé que les consommateurs sont sans cesse attirés par la nouveauté, alors difficile d’imaginer revenir à un mode de consommation antérieur lorsque l’on a mis la première phalange du petit orteil dans une nouvelle ère. Tandis que les salles de concerts sont fermées, les tournées et festivals annulés, il est urgent de continuer à faire vivre la musique. Les organismes liés à celle-ci usent alors de nouveaux stratagèmes pour exister, tout en doublant facilement leurs auditeurs. L’industrie musicale en temps de coronavirus a su proposer des concerts et festivals en ligne, permettant une expérience quasi virtuelle, depuis chez soi, sans la contrainte de porter un masque et de se noyer dans une mare de gel hydro-alcoolique.

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Ce changement de consommation du spectacle, même s’il peut paraitre surprenant et peu vivant, reste une solution de partage dans l’air du temps.

Les nouvelles habitudes digitales généralisées commencent à fleurir, envisageant donc un retour en arrière assez peu probable. Entre éviter la mort des événements musicaux, la disparition des autres événements culturels et s’accommoder d’une distanciation sociale assez incompatible avec le mot « vivant », les acteurs du milieu ont dû en effet trouver des solutions rapides et innovantes en redoublant de combinaisons pour ne pas disparaitre face à la peur du virus. Exit les salles ou festivals bondés où il y a 5 personnes et 15 bières au mètre carré. Maintenir les représentations dans un tel contexte sanitaire viendrait alors à diviser par deux, trois, voire quatre la jauge habituelle d’auditeurs. Nombreux concerts et festivals ne seraient alors plus rentables. 

Moins de public, de plus petites salles, c’est aussi le problème des artistes et producteurs, contraints ainsi de baisser drastiquement les coûts de production de leurs spectacles dans le but de s’adapter aux nouveaux marchés. Dépendant également des festivaliers et des fans, le merchandising lors des événements risque d’en prendre un coup : la vente des t-shirts, CD’s, vinyles et autres goodies seront certainement amenés à baisser, rendant la chose beaucoup moins rentable.

Il est tout de même important de faire une réelle distinction au sein du spectacle vivant : le monde des producteurs de gros événements et festivals qui ne peinent jamais à se remplir et celui des artistes émergents et festivals indépendants qui comptent sur tout ce qu’il y a de plus vivant dans un spectacle : le public. C’est donc en confrontant ces deux mondes que l’écart se creusera lorsqu’il faudra réduire les audiences et appliquer de nouvelles règles sanitaires.

Ceux qui remplissent rapidement leurs salles resteront, en théorie, des évènements amenés à rester complets tout en diminuant leur affluence. Ceux qui avaient déjà du mal à remplir une petite salle et à se faire une place dans le monde de la musique risquent de disparaitre. Loin des artistes à budgets imposants, ces artistes indépendants et émergents risquent de se voir rester dans l’ombre. Situation catastrophique pour le monde du spectacle vivant puisqu’ils représentent tout de même une part importante de cette économie. Selon Dooweet, « tout artiste a le droit de réussir sa campagne promotionnelle, quels que soient son expérience et son budget ».

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Il est donc important de prévoir des solutions dans un futur proche.

Afin de rester solidaires face à la situation, sans pour autant signer la fin des représentations artistiques et musicales, il va falloir trouver de nouvelles façons de se divertir, de s’écouter et de partager. Le digital est donc une solution à prendre en compte avec intelligence et parcimonie mais à ne surtout pas mettre de côté.  Dans cette optique, c’est aux médias et agences de communications de soutenir les artistes vers une telle transition. 

A la pointe des nouvelles technologies et ayant une bonne connaissance du public de demain, c’est notre agence Dooweet qui, cette année, s’est occupée des relations presses du plus grand festival de musique électronique. Amener le divertissement dans vos chaumières tout en conservant son âme, oui c’est possible ! Alors que l’édition 2020 de Tomorrowland s’est déroulé fin janvier, le festival ne s’est pas empêché de s’inviter comme une nouvelle expérience visuelle et sensorielle au sein de chaque foyer. 

Pendant que notre monde est en transition écologique mais aussi digital et économique, Dooweet souhaite rester présent aux côtés de cette culture afin qu’elle ne soit pas déliquescente. Consciente du tournant catastrophique que peut prendre le monde de la culture et du divertissement, l’équipe reste persuadée que placer le digital au cœur du spectacle est le seul moyen de le maintenir vivant.

Marc Michiels

Marc Michiels

Rédacteur en chef Culture RP, Content Marketing et Social Média Manager : « Donner la parole à l’autre sous la forme d’une tribune, une interview, est en quelque sorte se donner à lire ; comme une part de vérité commune, pour qu'apparaisse le sens sous le signe… ». / Retrouvez-moi sur LinkedIn

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